Bien gérer son préavis de départ selon son rôle dans l’organisation
Lorsque vous décidez de quitter un poste, bien gérer votre préavis est essentiel pour préserver des relations positives et garantir des références solides. Voici quelques repères pour ajuster votre préavis en fonction de votre niveau de responsabilité :
Employés de bureau et cols bleus
Un préavis de deux semaines est généralement suffisant. Si vous souhaitez partir plus rapidement, assurez-vous que l’organisation peut combler votre absence sans difficulté.
Techniciens et professionnels
Deux semaines sont le minimum pour éviter de causer des désagréments importants à l’équipe. Dans la mesure du possible, offrir trois semaines peut faciliter la transition pour l’employeur.
Cadres intermédiaires
Le transfert des dossiers se boucle fréquemment en 2 à 3 semaines. Un préavis de trois semaines permet de planifier la transition et limite les interruptions dans l’organisation. Offrir un mois préserve encore plus votre réputation.
Cadres supérieurs
Pour ces postes de gestion stratégique, le préavis peut être plus long, souvent d’un mois ou plus. En raison de leur impact sur les opérations et la direction des projets à long terme, un cadre supérieur doit veiller à ce que son départ soit bien préparé. Une annonce anticipée permet à l’organisation de planifier la succession, de faciliter le transfert des responsabilités et d’assurer que les projets stratégiques continuent sans interruption.
Membres de l’exécutif (C-Level)
Pour les postes exécutifs (CEO, CFO, CMO, etc.), l’annonce du départ devrait généralement se faire plusieurs mois à l’avance. Ces leaders ont un rôle clé dans la communication avec les partenaires, clients et investisseurs. Une période de transition bien gérée permet de démontrer que le départ est planifié, ce qui rassure les parties prenantes internes et externes sur la continuité des activités. Cette transition sert aussi à préparer l’organisation à un changement de direction sans perturber ses relations stratégiques.
Si vous êtes impliqué dans des projets essentiels (comme une implantation technologique majeure ou tout autre projet stratégique), il peut être judicieux d’offrir des semaines supplémentaires pour accompagner la transition et limiter l’impact de votre départ. Une organisation bien préparée peut même proposer des primes de rétention pour s’assurer que le projet ne soit pas compromis par un départ anticipé.
Enfin, quelle que soit votre fonction, annoncer votre départ en personne (ou en visioconférence si c’est impossible) dès que la décision est prise témoigne de votre respect et de votre professionnalisme. La communication de votre décision doit être brève, diplomatique, exempte de griefs à l’égard de l’organisation et être tournée vers l’avenir pour les deux parties. Un départ bien géré peut grandement influencer votre réputation et préserver des relations positives pour l’avenir.
Guillaume Desnoyers, M.Sc. CRHA ASSOCIÉ PRINCIPAL
DESNOYERS RECHERCHE DE CADRES